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LES AMIS DU VIEUX LORMONT - Musée de Lormont

Sites et monuments

Les coteaux de Lormont abritent un riche patrimoine monumental, architectural et naturel : 9 châteaux et demeures remarquables, 2 églises et un ermitgae, un parc naturel, 5 lavoirs et de nombreuses autres richesses. Vous en trouverez ici un aperçu. Pour plus d'informations :

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Chalet Alexandre

Aussi appelé villa Les Roses, le chalet Alexandre est l'un des derniers exemples sur la commune du type d'architecture dit « balnéaire », avec sa riche ornementation de céramiques et de bois découpé. Il fut édifié au milieu du XIXe siècle, propriété de M. Alexandre, comme l'atteste les plans d'architectes des élévations des dépendances datant de 1857. Sa situation au carrefour de la côte de Garonne et de la route de Bassens en font un lieu idéal pour un projet immobilier privé qui nous garantit sa prochaine restauration.

Château de Lormont

Aussi appelé « Château du Prince Noir », en raison du séjour présumé dans ses murs d’Edward de Woodstock, prince de Galles et d’Aquitaine au XIVe siècle, le château était la résidence de campagne des archevêques de Bordeaux et leur fief jusqu’à la Révolution. Il devait, à ce titre, hospitalité aux grands de ce monde, anglais ou français, qui y faisaient étape avant de pénétrer dans la ville de Bordeaux par voie terrestre ou maritime. Sa position stratégique aux portes de Bordeaux, dominant le fleuve, lui valut au cours des siècles pillages et destructions (guerre de Cent Ans, Fronde, Révolution…). Heureusement, la réhabilitation « du pavillon des étrangers » et des dépendances datées du XVIIe au XIXe siècle fut entreprise dès 2005 par des mains expertes et passionnées.

Château des Iris

Sur les bases d’un édifice plus ancien, Madame Blanc de Manville engagea la construction, en 1864, de ce magnifique château de style Louis XIII, sur un plateau en belvédère offrant une vue imprenable sur le Port de la Lune. Ce choix traduit le goût, jamais démenti, de la grande bourgeoisie bordelaise pour les hauteurs de la rive droite. Aujourd’hui, le château constitue une entrée remarquable du parc de l’Ermitage et ses dépendances accueillent les enfants du centre aéré et des ateliers culturels.

Château du Bois Fleuri

Ce château, dont le style néogothique rappelle Neuschwanstein, le célèbre château de Louis II de Bavière, a été édifié vers 1907 pour M. Jouin, négociant, sur les fondations d’une ancienne demeure, le chalet du domaine Duchatelux. Un parc entoure ce petit manoir composé de deux corps de logis élevés sur trois niveaux, agrémentés de tourelles, donjon crénelé, moulures et balcons qui en font un édifice tout droit sorti d’un conte de fées. Ayant accueilli un temps la bibliothèque de la ville, le château attend désormais sa restauration.  

Eglise Saint Martin

En 1434, l’archevêque Pey Berland décide de faire reconstruire l’église Saint-Martin de Lormont, sur les bases du premier édifice roman détruit par la guerre de Cent Ans. Consacrée le 5 septembre 1451, elle se présente avec un clocher donjon, une nef de deux travées voûtées d’ogives simples terminée par une abside polygonale, et deux bas-côtés à deux travées voûtées en étoiles. Plusieurs restaurations du clocher ont agrémenté son sommet de ce curieux campanile du XVIIe siècle. Ne vous laissez surtout pas arrêter par son aspect austère et massif. Après de longs travaux, l’édifice présente des vitraux et des peintures murales entièrement restaurés, un albâtre du XVe siècle, une fontaine du XVIIe siècle, des fonds baptismaux doubles … véritables richesses à venir découvrir.

La Bachellerie

Le lieu-dit Larrat était au XVIIIe siècle un domaine viticole et agricole. Après une succession de propriétaires, M. Ernest Bazille (maire de Lormont de 1878 à 1881) y fit construire, en 1888, une belle demeure en pierres de taille de deux étages. Dès la fin du XIXe siècle elle fut communément nommée « La Bachellerie », certainement parce qu’elle abritait des familles catholiques suivant les anciennes coutumes religieuses (les bachelleries étaient les Sociétés de Jeunesses catholiques du XVIIe siècle). Acquis par la commune sous M. Paul de Traversay, maire de Lormont, c’est en 1964 que l’édifice devint officiellement la mairie de Lormont, fonction qu’il occupe encore aujourd’hui.  

Lavoirs de Lormont

Les habitants de Lormont ont toujours profité de l’importance des ressources en eau de la commune, que ce soit par sa qualité pour les voyages au long cours, la diversité des sources ou plus récemment, au XIXe siècle, l'organisation communale de l'accès aux lavoirs. La commune en a connu jusqu’à sept pour 4 000 habitants environ au début du XXe siècle. Cinq lavoirs publics ont survécu : le lavoir Blanchereau, le plus ancien, peut être antérieur au XVIIe siècle, le lavoir Gelot construit en 1853, le lavoir de la République de 1909, le lavoir Carriet dont la construction fut décidée en 1884 et le lavoir de Lissandre de 1895 et reconstruit sans eau en 2000.

Pont d'Aquitaine

Ouvrage qui déchaîne les passions s'il en est, le pont d'Aquitaine est pourtant l'une des grandes réussites du génie civil français. Avec une longueur totale d'environ 1590 mètres, 103 mètres de haut, plus de 7000 tonnes d'acier et 11 000 m3 de béton, il fut édifié en 7 ans entre le 20 mai 1960 (pose de la première pierre) et les essais de charge des 30 avril et 1er mai 1967. Une partie du béton fut fournie par l’ancienne cimenterie Poliet-et-Chausson, participant ainsi au développement économique de la commune. Géant de béton et d’acier, il offre à tous ses usagers une vision furtive sur les richesses du patrimoine lormontais.

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Château de Génicart

Le château abrite actuellement l’espace citoyen de la ville. Il subit de nombreuses modifications depuis la première mention de la maison au XVIIe siècle. Il se présente tel qu’il fut reconstruit en 1854 pour M. Hyppolite Gourdon, maire de Lormont. Domaine agricole jusqu’en 1970, il accueillit un camp militaire, américain en 1917-1919 et allemand pendant la seconde Guerre mondiale. Aujourd’hui, l’esplanade François-Mitterrand, aménagée en jardin public, a remplacé les vignobles et les pâturages d’autrefois.  

Château de Mireport

Ce bâtiment de la fin du XVIIIe siècle fut construit par Messieurs Abraham et Salomon Cardoze. Son nom résume à lui seul l’esprit de ses constructeurs… Du sommet de la colline, on avait une large vue sur la Garonne et le trafic des navires dans les ports de Bordeaux et de Lormont. Il joua un rôle modeste dans l’Histoire de France lorsqu’il accueillit, en 1823, la duchesse d’Angoulême, fille de Louis XVI. A partir de 1965, accueillant le Centre social du quartier, il a acquis un rôle important et central dans la vie de notre cité. Il abrite actuellement une halte-garderie municipale.

Château des Lauriers

Ce château fut construit vers 1860 dans le goût éclectique du XVIIe siècle. M. Henri Gradis, qui l’embellit et le réaménagea, descendait d’une des plus puissantes familles bordelaises qui avait fait fortune dans le négoce, l’affrètement et le commerce triangulaire au XVIIIe siècle. Le parc, loué et admiré, a été dessiné par l’architecte Ferdinand Fischer dans l’esprit des jardins anglais. L’ensemble a été racheté en 1948 par la Caisse Primaire d’Assurance Maladie pour abriter une maison de convalescence et depuis 1989, le Musée National de l’Assurance Maladie.

Eglise Saint Esprit

Inscrite à l’inventaire des monuments historiques depuis 2000, l’église paroissiale de Carriet, fut édifiée entre 1964 et 1966 par l’atelier d’architecture Salier-Lajus-Sadirac. Sa construction témoigne de la rencontre de deux mouvements : le « mouvement moderne » de l’architecture et le puissant mouvement de renouvellement et d’aggiornamento de l’Eglise catholique initié par le concile Vatican II. Une grande partie de l’édifice est traité en béton, notamment la toiture de 400 m², véritable prouesse technique qui restera longtemps une référence en architecture.

Ermitage Saint Catherine

Aujourd’hui inaccessible, ce site, situé à flanc de coteau face au fleuve, a longtemps été un lieu d’attraction pour les promeneurs. Dédié à Sainte-Catherine d’Alexandrie, patronne des mariniers et des navigateurs, la première mention de cet ermitage remonte à 1386. Il devint possession des Carmes de Bordeaux en 1446 et le restera jusqu’à la Révolution. Vendu comme bien national en 1791 puis racheté en 1838 par la compagnie des Chemins de Fer d’Orléans, son état c’est peu à peu détérioré. Aujourd’hui, la voûte calcaire de sa chapelle se trouve dans un fragile état de conservation qui en interdit l’accès au public.

La Verdière

Le manoir de Coppinger-La Verdière tel qu’il se présente aujourd’hui, fut restauré à partir de 1860, par Edmond Guillaume Sexton Coppinger, de famille noble irlandaise ayant joué un rôle économique et politique important à Bordeaux. Il est l’ancêtre de M. Paul de Traversay, maire de Lormont de 1947 à 1965, né au manoir La Verdière. De style néo-gothique, dont l'élégante tour ronde fut construite avec les pierres de démolition du télégraphe Chappe, cette belle demeure familiale se dresse entre le château des Iris et la parc de l’Ermitage.

Parc de l'Ermitage

Le domaine de l’Ermitage se présente comme un écrin de verdure en bords de Garonne. Aménagé sur l’ancien site de la carrière Poliet-et-Chausson depuis 1998, la parc propose des vues saisissantes et uniques sur le fleuve et la ville de Bordeaux. Un réseau de sentiers piétonniers sillonne le parc depuis le château des Iris jusqu’au Vieux bourg de Lormont. La disposition en terrasses, l’ensoleillement, la variété des sols ainsi que les deux pièces d’eau et la zone humide, offrent une grande diversité d’espèces tant animales que végétales. Arbres de Judée, orchidées, lauriers-tins… côtoient grenouilles vertes, poules d’eau, hérons… pour le plus grand bonheur des promeneurs.